02.04.2020

Une SCI familiale n’exonère pas le gérant de ses obligations


Dans cette affaire, une SCI est constituée entre 2 époux et leurs enfants. Le mari est désigné gérant.

Quelques années plus tard, la SCI vend un bien immobilier au prix d’un million d’euros et déduit près de 500 000 euros de travaux pour le calcul de la plus-value.

Cependant, l’Administration fiscale notifie un redressement et réclame le paiement de 48 900 euros à chacun des principaux intéressés. Par ailleurs, les époux engagent une procédure de divorce. L’épouse et ses enfants demandent la révocation du gérant en invoquant que le gérant s’abstient de rendre compte de sa gestion.

Ce que la Cour de cassation a approuvé.

En pratique, les gérants de SCI familiales doivent donc être vigilants. Ils ont un intérêt personnel à remplir à la lettre leurs obligations et notamment chaque année un rapport de gestion. A défaut, ils peuvent être révoqués si des dissensions familiales surviennent.